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Lucky Luke Vol 78: The Dalton Uncles

Bandes dessinées LUCKY LUKE

Erasmus Mulligan, propriétaire du Western Circus dans l’histoire du même nom est protégé par Lucky Luke contre Corduroy Zilch, organisateur de rodéo qui voit d’un mauvais œil la concurrence du cirque[d 43]. Dans Chasseur de primes, il aide le Cheyenne Tea Spoon soupçonné d’avoir volé Lord Washmouth III, un cheval de compétition[d 44]. Dans la quatre-vingt-septième histoire, La Fiancée de Lucky Luke, Lucky Luke doit protéger un convoi de femmes et particulièrement Jenny dont le fiancé est en prison et qui va vivre avec Lucky Luke[s 11]. Dans l’histoire Les Dalton à la noce, Samuel Parker, ami de Lucky Luke, veut s’occuper des Dalton avant son mariage[s 12]. Marcel Dalton présent dans l’histoire du même nom est l’oncle des Dalton, banquier en Suisse il est le seul membre honnête de la famille et va engager ses neveux dans une banque qu’il ouvre aux États-Unis[s 13]. En 1974, sort un jeu de domino à l’effigie des personnages de la série[s 26].

  • L’année 1959 voit la publication de l’histoire à suivre intitulée En remontant le Mississipi (du no 1111 au no 1132) qui parait en album en 1961.
  • L’année 1967 est particulière puisqu’il s’agit de la dernière publication régulière dans le journal Spirou avant son transfert pour le journal Pilote.
  • Quand Morris quitte Dargaud pour Lucky Productions en 1990, il en profite pour refaire le dessin du quatrième de couverture des albums.
  • Le 20e de cavalerie du no 1356 au no 1377 et L’Escorte du no 1380 au no 1401 sont les publications de l’année 1964.
  • L’allié de Lucky Luke dans l’histoire Le 20e de cavalerie est dur, froid et distant, il s’agit du colonel Mac Straggle de la cavalerie[d 39], ainsi que son fils Grover qui est aussi son souffre douleur[d 40].
  • Morris s’en sert aussi pour représenter des cercles comme le cercle à dynamique rayonnante de l’histoire Les Dalton se rachètent qui montre un Joe Dalton furieux, bondir des quatre coins du saloon.

Le scénario est simplement constitué d’une série de rebondissements faciles[3] et de gags graphiques[4]. Leur mère, Ma Dalton, apparaît pour la première fois dans l’histoire qui porte son nom, avant de réapparaître par la suite dans les histoires L’Amnésie des Dalton et Belle Starr. Elle aide à plusieurs reprises ses fils à s’évader de prison, voire les appuie dans leurs méfaits[d 17]. Il possède plusieurs qualités, comme la galanterie puisqu’il enlève son chapeau pour saluer les femmes, la courtoisie, le respect, la séduction (il est courtisé par plusieurs femmes). Il est aussi très solitaire et l’on ne sait rien de sa famille, sauf lorsqu’il parle à deux reprises seulement de son grand-père dans La Ruée vers l’or de Buffalo Creek et Phil Defer[d 4]. Son domicile est inconnu, bien qu’il l’évoque dans la chanson de fin ; on sait toutefois qu’il reçoit la plupart de ses messages dans la ville de Nothing Gulch[h],[d 3] https://lucky8fr1.com.

Jeux vidéo[modifier modifier le code]

Lucky Luke doit alors veiller à sa sécurité personnelle, sur la demande du président, lors de sa tournée à travers les États-Unis[s 2]. Dans l’histoire Le Daily Star, Lucky Luke doit protéger le jeune journaliste Horace Greeley, fondateur du Daily Star, dans la ville de Dead End City[s 3]. Dans l’histoire Le Pony Express, Lucky Luke fait équipe avec William Hepburn Russell pour réussir le pari fou du Pony Express de transporter en moins de dix jours le courrier de Sacramento à Saint Joseph[s 4]. Belle Starr mis en scène dans l’histoire du même nom, est une riche femme qui paie les cautions des bandits pour qu’ensuite ils travaillent pour elle[s 5]. Dans l’histoire Le Klondike, Lucky Luke affronte Soapy Smith un bandit qui s’empare de l’or des pionniers[s 6]. Le célèbre peintre de l’Ouest américain, Frederic Remington est représenté dans l’histoire L’Artiste-peintre, Lucky Luke doit le protéger dans l’Ouest sauvage alors qu’il souhaite peindre le légendaire amérindien Hiawatha[s 8].

  • Ils font leur première apparition dans l’histoire Les Cousins Dalton où ils promettent d’abattre Lucky Luke pour venger la mort de leurs cousins tués quelque temps auparavant par le cow-boy solitaire.
  • Elle a participé à l’élaboration des règles et caractéristiques qui sont devenues par la suite des classiques de ce style de bande dessinée[51].
  • Dans l’histoire Le Prophète, Lucky Luke doit rattraper les Dalton et le prophète Dunkle qui a embrigadé Averell Dalton[s 16].
  • Dans Le Parisien libéré, sont publiées deux histoires intitulées Les Dalton courent toujours (année 1960) et Les Dalton sur le sentier de la guerre (année 1961) afin de mieux faire connaître la série auprès du public français.
  • Entre mars 1974 et février 1975, la série va avoir son propre journal de bande dessinée.

Un nouveau scénariste attitré à la série est aussi désigné en la personne de l’humoriste Laurent Gerra. Pour l’occasion, la série est renommée Les Aventures de Lucky Luke d’après Morris. Après un essai pour Achdé avec l’histoire courte Le Cuisinier français, sur scénario de Claude Guylouis dont l’album est offert pour l’achat d’un album de la série, sort en 2004 la première histoire de ce nouveau duo, La Belle Province. Après une longue absence, la série revient dans le journal Spirou en 2010 avec l’histoire à suivre Lucky Luke contre Pinkerton publiée du no 3779 au no 3784[2], puis en album la même année. Pour cet album, Laurent Gerra laisse le scénario au duo Daniel Pennac et Tonino Benacquista[67] qui reviendront pour l’album suivant, Cavalier seul, paru en 2012 https://lucky8fr1.com/free-spins/.

Laurent Gerra présente Lucky Luke (Karl Lagerfeld)

Elliot Belt est un chasseur de primes dans l’histoire du même nom que tout le monde déteste pour sa vocation à la délation. Dans l’histoire, il veut capturer Tea Spoon soupçonné d’avoir volé un cheval de compétition à Bronco Fortworth[d 62]. Dans la soixante-huitième histoire, Le Cavalier blanc, l’affrontement a lieu avec Whittaker Baltimore, directeur d’une troupe de théâtre qui joue la pièce Le Cavalier Blanc, mais des braquages ont lieu dans chaque ville où se produit la troupe[d 63]. Dans La Guérison des Dalton, le professeur Otto Von Himbeergeist, qui vient d’Europe pour guérir les Dalton grâce à une nouvelle science appelée la psychanalyse, va tourner casaque à leur contact[d 64]. Buck Ritchie dans L’Empereur Smith tente de manipuler l’Empereur pour utiliser son armée à des fins malhonnêtes[d 65]. Le premier véritable personnage qui va aider Lucky Luke est Dick Digger dans l’histoire La Mine d’or de Dick Digger, puis Battling Belde dans l’histoire Le Grand Combat.

  • Gerra reviendra au scénario pour Les Tontons Dalton, avec l’aide de Jacques Pessis, en 2014[68].
  • Dans En remontant le Mississipi, James Coburn est caricaturé sous les traits du tueur à gages Pistol Pete.
  • Xavier Fauche est en revanche seul à faire le scénario pour Belle Starr, éditée en 1995.
  • En revanche, la cigarette disparaît, remplacée une fois de plus par un brin d’herbe[48].

La série se déroule sur une période de 40 ans, de 1861 (juste avant la guerre de Sécession qui débute en avril) jusqu’à la fin du siècle. Les frères Dalton sont les premiers personnages historiques à apparaître dans l’histoire Hors-la-loi (1951). Suivront de grandes figures du Far-West comme le juge Roy Bean dans Le Juge, les frères Earp et en particulier Wyatt Earp dans O.K.

Bande dessinée[modifier modifier le code]

C’est Joe-la-Gachette l’ennemi de l’histoire qui porte le même nom, puis Face-à-Tabac dans l’histoire suivante Jours de round-up. Dans le septième album, L’Élixir du Docteur Doxey Luke affronte Scraggy dans la première histoire et le Docteur Doxey dans les deux. Dans l’album suivant, Phil Defer, les ennemis ont pour nom O’Sullivan et Phil Defer[s 10]. Morris avait découvert Achdé grâce à une planche dessinée par celui-ci dans un album hommage au créateur de Lucky Luke. Achdé fait un essai sur la série Rantanplan sous forme de strips et fait la connaissance de Philippe Ostermann, le directeur éditorial de Dargaud.

  • Albert Uderzo a cru que le personnage du pied-tendre est une caricature de lui-même, mais Morris affirme plus tard qu’il ne s’agit que d’une coïncidence[59].
  • Lucky Luke est publié pour la première fois en 1946 dans l’Almanach 47 du journal Spirou avec l’histoire Arizona 1880[2].
  • Deux ans plus tard est créée une nouvelle société pour gérer les produits dérivés, appelée Lucky Licensing[19].
  • L’histoire Le Magot des Dalton est publiée en 1979 dans le magazine VSD (1980 en album).

Si, au début de la série, il n’exprime que rarement ses opinions, à partir de la trentième histoire Sur la piste des Dalton il devient sous la plume de René Goscinny un commentateur de l’action. Ses commentaires se font par l’expression de ses pensées, pour regretter une situation ou pour en souligner l’absurdité, prenant souvent le lecteur à témoin. Il ne dialogue jamais avec Lucky Luke, même s’il comprend ce que ce dernier dit, ce dont Lucky Luke a conscience.

Les Aventures de Lucky Luke d’après Morris – Tome 10

Trouvant remarquable le scénario écrit par René Goscinny pour un film d’animation dont Jijé avait le projet, il fait appel à lui pour écrire le scénario d’un Lucky Luke. Morris souhaite alors à la fois se concentrer uniquement sur l’aspect graphique, mais aussi donner du sang neuf à la série[c 2]. Avec Goscinny, les scénarios de la série commencent à avoir une véritable épaisseur. Il crée la routine de la chanson de fin[9] et ajoute de nouveaux personnages secondaires comiques pour faire pendant à Lucky Luke, qu’il ne trouve pas suffisamment drôle[4].

  • Un second film, La Ballade des Dalton, sort en 1978, réalisé par les deux auteurs avec l’aide de Pierre Tchernia, au sein des studios Idéfix (créés par Goscinny, Uderzo et Dargaud).
  • La même année est publiée une nouvelle qui a pour titre Pirates en pullman dans un hors-série du journal Spirou intitulé Spirou poche.
  • Dans la soixante-huitième histoire, Le Cavalier blanc, l’affrontement a lieu avec Whittaker Baltimore, directeur d’une troupe de théâtre qui joue la pièce Le Cavalier Blanc, mais des braquages ont lieu dans chaque ville où se produit la troupe[d 63].
  • La même année sort un jeu intitulé Lucky Luke Wanted où il faut rechercher des bandits[s 33].

Si Morris choisit le journal Spirou pour publier ses bandes dessinées plutôt que Tintin, c’est parce qu’il trouve Spirou plus ouvert et plus fantaisiste que son concurrent très marqué par le style d’Hergé. En outre, il travaille déjà pour le studio de dessins animés des éditions Dupuis et a dessiné quelques cartoons pour le journal Le Moustique, alors propriété de Dupuis. Sur conseil de son éditeur, il part habiter chez Jijé, seul auteur belge de l’époque à faire sérieusement de la bande dessinée selon les propres propos de Morris. Il y retrouve André Franquin, qui vient de reprendre la série Spirou et Fantasio, et un peu plus tard Will, qui reprend Tif et Tondu. Au contact de Jijé, il apprendra beaucoup de techniques de la bande dessinée, notamment le dessin d’un croquis d’après nature, grâce à plusieurs séances par semaine sur modèle vivant[c 1].

Enfin le grand retour de Lucky Luke, avec Jul et Achdé

Ainsi, Tonino Benacquista et Daniel Pennac, toujours avec Achdé au dessin, sont embauchés pour écrire de nouveaux albums, en alternance avec Laurent Gerra[23]. Physiquement il est la caricature de l’acteur Wallace Beery, habillé négligemment au contraire de la réalité où les conducteurs de la société Wells Fargo sont soucieux de leur apparence. Il apparaît dans la plupart des albums où se déroule un grand trajet à travers les États-Unis, ainsi il fait sa première apparition dans la quarante-septième histoire, La Diligence, puis il revient dans Le Fil qui chante, La Fiancée de Lucky Luke et Belle Starr. Il apparaît aussi de manière anecdotique dans d’autres histoires de la série[d 31]. Dans l’histoire Le Pied-Tendre, Lucky Luke accompagne un aristocrate anglais nommé Waldo Badmington qui vient d’hériter d’une terre dans la ville de Dry Gulch. Il est accompagné par ses domestiques Jasper et Sam l’Indien, ces deux derniers personnages reviennent dans l’histoire La Belle Province[d 42].

Cette dernière utilisation permet de montrer qu’il y a quand même une explication au gag, dans cet exemple les Dalton montrent chacun en même temps un carré d’as[c 5]. En 2020, après l’album La Terre promise en 2016 et l’album Un cowboy à Paris en 2018, Jul et son dessinateur, Achdé, décident de parler de la ségrégation raciale dans un nouvel album intitulé Un cowboy dans le coton[32]. Aussi bête soit-il, Rantanplan a visiblement encore quelques belles années, et autant d’occasions de nous faire rire, devant lui. Avec L’arche de Rantanplan, Jul et Achdé font souffler une fois de plus un vent de modernité sur les aventures de celui qu’on surnomme “Lonesome Cowboy” et mettent en lumière les animaux de la série qui font aussi le succès de Lucky Luke.

L’homme qui tire plus vite que son ombre

Comme Jolly Jumper, il sait s’exprimer par des pensées, mais les siennes sont ineptes et seul le lecteur en a connaissance. Incapable de flairer une piste, de nager, de chasser et de survivre seul, il est plusieurs fois sauvé par des quidams ou par Lucky Luke[d 10]. De sa famille on connaît l’existence d’un frère cadet pékinois et de parents qu’il n’a jamais revus depuis sa première sortie seul[d 9]. Présent dès Arizona 1880, la première histoire de la série, il est de couleur blanche, avec une crinière blonde et des taches marron sur la croupe.

  • La politique des éditions Dupuis étant que les séries vedettes soient pratiquement toujours au sommaire, les histoires s’enchaînent rapidement durant l’année 1952.
  • Lucky Luke doit alors veiller à sa sécurité personnelle, sur la demande du président, lors de sa tournée à travers les États-Unis[s 2].
  • Dans l’album Un cow-boy dans le coton, Lucky Luke rencontre le premier marshal noir Bass Reeves.
  • Avant cela, il apparaît trois fois dans la série avec une personnalité et un physique différents de ceux qu’il aura par la suite[d 27].
  • Dans l’album suivant, Phil Defer, les ennemis ont pour nom O’Sullivan et Phil Defer[s 10].
  • Cette même année, en 1949, sort le premier album de la série La Mine d’or de Dick Digger, il s’agit d’un album broché paru aux éditions Dupuis qui comprend les histoires deux et trois, suivi du deuxième album Rodéo qui comprend les histoires quatre, cinq et six[61].

On sait dans La Guérison des Dalton que petit son père dit “Pa” lui a interdit de retourner à l’école pour un bon point en comportement. Le mot « Fin » qui fait lui aussi partie du tableau de la dernière case est parfois modifié comme dans l’histoire Ma Dalton où il est écrit en point de croix et dans l’histoire Le Grand Duc où le mot est écrit en russe[50]. Aux États-Unis, Morris a fait, par l’intermédiaire de Jijé, une rencontre capitale, celle du Français René Goscinny, qui travaille à l’époque à la chaîne dans une entreprise de cartes postales fabriquées à la main.

Albums : La collection originale Dupuis[modifier modifier le code]

Il est fondé par René Goscinny qui occupe le poste de directeur de la publication et Morris au poste de directeur artistique. En septembre 2015, le créateur et auteur de la série Silex and the City, le français Jul, est annoncé comme le nouveau scénariste de la série, pour un premier album prévu pour novembre 2016[25]. Louis De Bevere réalisera également le scénario de L’Élixir du Docteur Doxey, d’Alerte aux Pieds-Bleus et de deux histoires courtes[7]. En 2004, Achdé et Gerra reprendront le personnage avec leur album La Belle Province. Sortie d’un jeu vidéo sur Super Nintendo – Édité et développé par Atari, 15 jeux vidéos seront créés à sa suite sur PC, Mac, Playstation ou encore Gameboy.

En 1948, Morris, Franquin et la famille de Jijé décident de partir pour les États-Unis. Pour Jijé, ce départ est avant tout politique, craignant une troisième guerre mondiale qui transformerait l’Europe en zone occupée par les troupes de Joseph Staline ou en zone dévastée par les bombes atomiques[5]. Pour Morris, ce voyage est plutôt motivé par l’envie de découvrir les décors et les méthodes de travail des auteurs aux États-Unis, qu’il considère comme le pays de la bande dessinée[c 2]. En juin 1949, après plusieurs mois passés au Mexique, ses compagnons de voyage repartent vers l’Europe[6]. Morris reste aux États-Unis, d’où il continue d’envoyer régulièrement des planches au journal Spirou.

Paris fête l’arrivée de Lucky Luke en France

Pour 1958, est publiée l’histoire à suivre Ruée sur l’Oklahoma du no 1046 au no 1070, ainsi que l’histoire L’Évasion des Dalton du no 1076 au no 1102. L’année 1959 voit la publication de l’histoire à suivre intitulée En remontant le Mississipi (du no 1111 au no 1132) qui parait en album en 1961. L’année 1960, commence avec la publication de l’histoire à suivre Sur la piste des Dalton du no 1138 jusqu’au no 1159 et À l’ombre des derricks du no 1161 au no 1182, deux histoires publiées en 1962 en album[2]. L’année 1961 est faste pour la série, avec la publication des histoires à suivre Les Rivaux de Painful Gulch du no 1186 au no 1207 (1962 en album), Billy the Kid du no 1210 au no 1231 (1962 en album) et Les Collines noires du no 1232 au no 1253 (1963 en album). Dans Le Parisien libéré, sont publiées deux histoires intitulées Les Dalton courent toujours (année 1960) et Les Dalton sur le sentier de la guerre (année 1961) afin de mieux faire connaître la série auprès du public français.

  • Elle va obligatoirement être au sommaire de chaque numéro soit avec des histoires courtes complètes ou des histoires à suivre, elle fait aussi la couverture des douze numéros.
  • Le quatrième album intitulé Sous le ciel de l’Ouest sort la même année et contient les histoires huit, neuf et dix.
  • En effet, les premières planches présentent les caractéristiques du genre, tel qu’il était à l’époque, à savoir un trait rond, des personnages simplifiés, des têtes disproportionnées ou encore des mains à quatre doigts.
  • L’album L’Alibi publié en 1987 regroupe l’histoire éponyme, ainsi que Athletic City, Olé Daltonitos et Un cheval disparaît[63].
  • Comme son frère Jack, il n’a pas de caractère particulier[d 14] et il est d’ailleurs fréquent que les auteurs inversent leurs prénoms[d 15] entre deux albums, voir au sein d’un même album.

Le blanchisseur toujours de petite taille et d’origine chinoise, est discret, modeste et parle un langage incompréhensible composé de figures de styles stéréotypées. Le banquier et sa montre à gousset, les dames de la haute bourgeoisie armées de leur ombrelle, l’agent du télégraphe toujours distrait, les vautours sans cesse aux aguets apparaissent également de manière récurrente[c 8]. La ruée vers l’or et l’arrivée de nouveaux colons sur des terres indiennes sont les sujets de nombreux albums. Le conflit légendaire entre les familles Hatfield et McCoy est tourné en dérision dans Les Rivaux de Painful Gulch. L’arrivée de la machine à sous dans l’histoire Le Bandit manchot, la construction de la ligne de chemin de fer Est-Ouest, le Pony Express ou l’arrivée du télégraphe dans Le Fil qui chante sont autant de sujets historiques traités dans Lucky Luke[38]. Lors de la troisième Quinzaine de la BD, en 2006, une trentaine de rues du centre de Bruxelles ont reçu un surnom en hommage à des personnages de bande dessinée[113].

Goscinny

Une planche où l’on voyait Billy the Kid alors bébé sucer un révolver, fut censurée par le comité français au nom de la moralité et du bon goût[c 3]. Il faudra attendre 1981 pour que le dessin original soit rétabli dans l’album[d 2]. Goscinny disparu, Morris fait alors appel à divers scénaristes, mais tous ont du mal à prendre la suite de René Goscinny. En parallèle, les studios Dargaud produisent des histoires courtes sur des scénarios de Bob de Groot, Greg et Vicq. Morris tenait en revanche à dessiner entièrement les histoires longues destinées aux albums[c 4]. Jean Léturgie et Xavier Fauche seront, pour Morris, les scénaristes qui vont le plus se rapprocher du style à plusieurs niveaux de René Goscinny (premier degré pour les enfants, et second degré pour les adultes)[15].

Dans l’histoire Lucky Luke contre Pinkerton, est mis en scène le célèbre détective Allan Pinkerton qui souhaite remplacer Lucky Luke comme justicier de l’Ouest[s 9]. Dans l’album Un cow-boy dans le coton, Lucky Luke rencontre le premier marshal noir Bass Reeves. L’arrivée des colons à l’Ouest, du train et du télégraphe sont traités de la même manière que les grands évènements que sont la ruée vers l’or ou l’exploitation du pétrole. La figure de Lucky Luke est aussi traitée avec humour lors de ces évènements ; quoi qu’il arrive il n’y participe jamais pour s’enrichir, mais simplement pour protéger les plus faibles ou rétablir la justice. Les bandits présents dans Lucky Luke ont pour la plupart véritablement existé (hormis dans les premières histoires, jusqu’à Hors-la-loi).

Dans la même série

Vernon Felps est un fermier cultivateur que Lucky Luke va aider dans une guerre contre les éleveurs dans la quarante-troisième histoire, Des barbelés sur la prairie[d 41]. Comme son frère Jack, il n’a pas de caractère particulier[d 14] et il est d’ailleurs fréquent que les auteurs inversent leurs prénoms[d 15] entre deux albums, voir au sein d’un même album. Il ne prend que quelques initiatives au cours des aventures où il apparaît[d 14]. Sa principale intervention au cours des aventures est, dans l’histoire Dalton City, de tomber amoureux en même temps que son frère Joe de Lulu Carabine, s’engageant alors entre les deux frères une bataille amoureuse[d 15].

Créée par Morris, la série va évoluer avec l’arrivée de René Goscinny au scénario à partir de l’album no 9 Des rails sur la prairie de la première série jusqu’à l’album no 14 Le Fil qui chante de la seconde série (sauf l’album no 10 de la première). Les plus marquants sont les frères Dalton, qui sont les cousins des véritables Dalton que Morris avait déjà mis en scène auparavant, mais que ce dernier avait fait mourir à la fin de l’histoire. Goscinny, réalisant la magnifique invention graphique que sont ces quatre personnages, décide de les faire revenir en leur donnant en plus la bêtise comme principal défaut. Morris, qui déteste les calembours, va demander à Goscinny de ne pas en placer, bien que ce dernier s’amuse à en glisser un dans chaque histoire pour faire tourner Morris en bourrique. Malgré un grand respect entre les deux hommes, Morris aura par moments du mal à comprendre l’humour de Goscinny, notamment sur les anachronismes volontairement placés et les références culturelles[42].

Albums : Les Aventures de Kid Lucky d’après Morris[modifier modifier le code]

Toutefois, après les quatre premiers albums, il se rend compte des différences qui existent entre les deux procédés et modifie son graphisme[33]. Devant le succès du personnage de Rantanplan, Morris crée une série dérivée où n’apparaît pas Lucky Luke. La série Rantanplan rencontre le succès, ce qui motive la création d’une autre série parallèle intitulée Kid Lucky, qui raconte la jeunesse de Lucky Luke. Les séries dérivées sont confiées à des assistants sans pour autant qu’un studio soit créé par Morris[20].

  • En parallèle, les studios Dargaud produisent des histoires courtes sur des scénarios de Bob de Groot, Greg et Vicq.
  • Il s’agit de la dernière histoire de Morris qui est décédé l’année précédente[65].
  • Le premier long-métrage d’animation adapté de la série sort en 1971 avec simplement pour titre Lucky Luke (rebaptisé Daisy Town en 1983).
  • Une histoire courte intitulée Le Chemin du crépuscule parait dans le no 1482 bis.
  • Contrairement à la rumeur, Morris n’a quitté Dupuis ni à la demande de René Goscinny qui souhaite réunir ses séries dans Pilote, ni parce que Dupuis aurait refusé d’imprimer Lucky Luke sur des albums cartonnés[10].

Dans Le Cavalier blanc, le personnage titre présente l’apparence de John Barrymore[52]. Le Grand duc Léonide a les traits de Sydney Greenstreet, le professeur Otto von Himbeergeist, personnage principal de La Guérison des Dalton est en fait l’acteur allemand et premier non-américain à recevoir un Oscar, Emil Jannings. Lulu Carabine, qui fait flancher le cœur de Joe et William Dalton dans Dalton City ressemble à la plantureuse Mae West. Le pilote Ned dans l’histoire En remontant le Mississipi et le colonel Mac Straggle dans Le 20e de cavalerie sont des caricatures peu ressemblantes, respectivement de Burl Ives et Randolph Scott. L’acteur Brian Donlevy est croqué en William Bradwell dans l’histoire Le Fil qui chante[d 66]. Les frères Dalton sont une fratrie composée de quatre bandits prénommés Joe, Jack, William et Averell.

Albums : Les Aventures de Lucky Luke d’après Morris[modifier modifier le code]

Dans la version originale du film, il ne mentionne évidemment pas Jolly Jumper mais Silver, le cheval du Lone Ranger. Le comique Élie Semoun utilise le personnage de Jolly Jumper dans plusieurs de ses sketchs. En littérature, Ma Dalton est citée dans le livre Forages en eaux profondes sur l’affaire Elf de Valérie Lecasble et Airy Routier.

  • Goscinny, réalisant la magnifique invention graphique que sont ces quatre personnages, décide de les faire revenir en leur donnant en plus la bêtise comme principal défaut.
  • Le premier véritable personnage qui va aider Lucky Luke est Dick Digger dans l’histoire La Mine d’or de Dick Digger, puis Battling Belde dans l’histoire Le Grand Combat.
  • Dans l’histoire Le Daily Star, Lucky Luke doit protéger le jeune journaliste Horace Greeley, fondateur du Daily Star, dans la ville de Dead End City[s 3].
  • Physiquement il est la caricature de l’acteur Wallace Beery, habillé négligemment au contraire de la réalité où les conducteurs de la société Wells Fargo sont soucieux de leur apparence.

Plusieurs personnes publiques ont été surnommées, par les médias, du nom de personnages issus de la série. Le footballeur Bruno Bellone est surnommé « Lucky Luke », même surnom pour Pierre Lescure, l’ancien directeur de Canal+, ou encore le mafieux Franck Perletto. Le premier film en prises de vue réelles inspiré de la série est Le Juge du réalisateur Jean Girault sorti en 1971. Il s’agit d’une adaptation de l’histoire du même nom avec Pierre Perret dans le rôle du juge Roy Bean. En revanche, Lucky Luke est purement et simplement absent du film, remplacé par le second rôle Buck Carson. L’absence du héros de la série dans ce film n’est pas tellement ressentie puisqu’il joue un rôle secondaire dans l’intrigue de l’histoire originale publiée en 1959[s 17].

Tributes to Lucky Luke

Elle est présente parfois dans des journaux de bande dessinée comme Tintin, Spirou[2] où elle fait son retour, et parfois dans Pif Gadget[13], mais aussi dans des journaux généralistes comme Le Nouvel Observateur et Paris Match[12]. Entre-temps est créé le journal Lucky Luke sur une idée des éditions Dargaud qui pensaient que la série avait l’envergure pour être la vedette d’un périodique[c 4]. Le journal, lancé en 1974 alors que les journaux de bande dessinée entrent dans une période de crise, ne paraît que l’espace d’une année et de 12 numéros[14]. Beaucoup de ses collègues de la bande dessinée sont eux-mêmes représentés dans la série. André Franquin, grand ami de Morris, est présent à plusieurs reprises notamment comme adjoint du shérif[56] ou comme guitariste[57]. Jerry Spring et son ami Pancho, ainsi que Red Ryder et son aide Petit Castor, autres cow-boys du journal Spirou ont aussi droit à leur caricature[60].

  • En 1991, la série quitte les éditions Dargaud pour rejoindre les éditions Lucky Productions, une société qui ne gère que cette série, créée en Suisse par des amis de Morris et de sa femme.
  • Dix courts-métrages ont aussi été réalisés par la même équipe, pour la télévision.
  • La première histoire originale de la série qui paraît dans le journal Pilote est Dalton City du no 441 au no 462 de l’année 1968 (publiée en album en 1969 aux éditions Dargaud).
  • Edward Creighton et James Gamble, ingénieurs de la Western Union apparaissent dans l’histoire Le Fil qui chante[d 30].
  • Abraham Lincoln, président des États-Unis entre 1861 et 1865, confie à plusieurs reprises des missions à Lucky Luke[d 28].

Désormais la série va tourner entre plusieurs journaux de bande dessinée. Elle va faire une année dans le journal Nouveau Tintin, l’édition française de l’hebdomadaire belge Tintin, en publiant deux histoires à suivre. La première est publiée en 1975, il s’agit de l’histoire La Guérison des Dalton publiée du no 1 au no 13. Puis la seconde histoire intitulée L’Empereur Smith est publiée la même année du no 30 au no 40[62].

À lire sur le sujet

Nebraska Kid, dans l’histoire Les Collines noires prend le visage de Kirk Douglas. Le professeur de maintien de Calamity Jane, dans l’histoire du même nom, a les traits de David Niven[54]. Toujours dans Calamity Jane, le rival de l’héroïne, August Oyster, est représenté sous les traits de Sean Connery[55]. Dans En remontant le Mississipi, James Coburn est caricaturé sous les traits du tueur à gages Pistol Pete. W. C. Fields devient patron de cirque miteux dans Western Circus et charlatan dans La Ballade des Dalton. Hank Bullys, le conducteur de La Diligence a les traits de Wallace Beery[54] alors que dans la même histoire le joueur professionnel Scat Thumbs est représenté sous les traits de John Carradine[52].

  • Tumulte à Tumbleweed est publié du no 735 au no 754, Le Retour des frères Dalton du no 755 au no 764 et Lucky Luke et le Docteur Doxey du no 765 au no 786.
  • En devenant membre, vous pouvez lire des milliers de livres en ligne, ou les télécharger sur votre gadget.
  • En 1982, est publiée l’album La Corde du pendu et autres histoires qui regroupe une histoire inédite et d’autres prépubliées dans divers journaux.
  • Un personnage peut ne pas être de couleur chair avec des habits colorés, mais d’une couleur unie des pieds à la tête.
  • Pour 1956, parait l’album Phil Defer qui contient les histoires dix-sept et dix-huit.

Mais la collaboration se termine mal entre Morris et les deux scénaristes. Ceux-ci l’attaquent en justice, puis créent une série similaire intitulée Cotton Kid[16]. En 1984, les studios américains Hanna-Barbera Productions produisent une série animée[17], mais la série ne rencontre pas de succès aux États-Unis, mais bien en Europe. En 1991 les studios français IDDH prennent la suite du dessin animé[18]. Durant cette période, Morris cède les droits patrimoniaux de la série à la société Beechroyd qui ensuite lui redistribue les sommes en fonction des ventes.

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